comme appartenant à la communauté villageoise. En fonction de la population de chaque village, il fallait organiser un tour pour cuire le pain. La personne ayant l'intention de s'en servir marquait sa place par : un fagot devant la porte, un bois de lande ou une motte de tourbe, suivant l'usage. Pour les fagots, suivant la façon dont il était fait, chacun reconnaissait le propriétaire. Le four de Bouzaire pouvait servir presque tous les jours et plusieurs fois dans la journée. La mère de famille faisait un trou dans la pâte pour verser le levain, elle ajoutait une écuellée de gros sel puis entourait la pâte avec des torchons bien blancs et la pannée préparée passait la nuit dans la maie. De bonne heure la matin, on préparait les tourtes que l'on disposait dans les "runches", les hommes allumaient le feu, en attendant on glissait les pains, pendant deux heures environ, dans les lits encore chauds. Puis les pains étaient mis au four........
